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Étude PESTEL du marché des cosmétiques : facteurs environnementaux

Le marché des cosmétiques occupe la 4e position du secteur économique en France. Dans notre pays, les cosmétiques représentent environ 25 % des parts de marché. Recherche, conception, distribution, marketing, tout se fait sur le territoire français. En effet, il s'agit d'une activité économique qui regroupe une multitude d'acteurs différents, des chercheurs pour mettre au point les formules jusqu'aux designers qui conçoivent le packaging.

Le marché des cosmétiques

Credit Photo : Unsplash Alysa Bajenaru

Lorsque l'on évoque et lorsque l'on analyse le marché des cosmétiques en France, il faut chercher au-delà des parfums et des crèmes... Il s'agit en fait d'un secteur très large : produits de toilette, produits pour les cheveux, parfums, produits pour les bébés et enfin, les cosmétiques à proprement parler.

Pour y voir plus clair, nous allons vous présenter une analyse PESTEL du secteur.


Politique
Économique
Socio-culturel
Technologique
Écologique
Légal


Politique

L'aspect politique n'a pas ici beaucoup d'influence. Le marché est tellement grand et fort en France que les changements politiques et/ou les nouvelles décisions émanant des pouvoirs de l'État n'affectent pas le secteur.


Économique

L'industrie des cosmétiques est l'un des secteurs les plus importants de l'économie française. En 2015 par exemple, le chiffre d'affaires s'est élevé à 11,2 milliards d'euros et au niveau mondial, la France est leader sur le marché. Il s'agit du 3e secteur en termes d'exportation après l'industrie aéronautique et le marché des boissons. En termes d'emploi, il est créateur de 55 000 postes.


Socio-culturel

Le secteur des cosmétiques est un marché bien ancré dans le quotidien des consommateurs. Tout le monde « vit » avec des cosmétiques, tout le monde utilise tous les jours des produits issus du marché des cosmétiques. Alors ici, la question qui se pose ce n'est pas autant de faire rentrer dans les moeurs les produits issus d'un marché bien enraciné, mais plutôt de faire des analyses très pertinentes des moeurs sociétales pour savoir quel est le meilleur moment pour mettre sur le marché une nouvelle tendance.


Technologique

L'aspect technologique est capital pour un secteur comme celui-ci. Être toujours à la pointe et proposer les meilleures technologies aux consommateurs est un gage de réussite pour les entreprises du secteur. En effet, il est très important de progresser en continu afin d'améliorer les produits et de pouvoir se repositionner sur le marché. Un marché qui se porte bien, certes, mais un marché très concurrentiel, raison pour laquelle il faut se démarquer.


Écologique

La question de l'environnement est cruciale pour le secteur des cosmétiques. Les nouveaux modes de consommation et l'inquiétude environnementale des consommateurs ont fait que les entreprises s'interrogent de plus en plus sur leurs produits. Ces dernières années, le secteur a dû faire face à plusieurs problématiques liées aux produits utilisés, aussi bien parce qu'ils présentaient un danger pour la santé que pour l'environnement, par exemple avec le parabène. Nous avons pu le voir après l'étude de l'association UFC Que choisir publiée en juin 2017 sur les produits quotidiens d'hygiène de grandes marques telles que Ducray, Nivéa, L'Oréal, etc. qui contiennent des substances toxiques. Plus récemment, les baumes à lèvres des marques Labello du Groupe Beiersdorf, La Roche Posay, Le Petit Marseillais ont été pointés du doigt. Les entreprises du secteur des cosmétiques se doivent de respecter la norme ISO 22716 qui les oblige à mettre en oeuvre les bonnes pratiques de fabrication.


C'est aussi en lien avec le respect de l'environnement et la santé. Un produit cosmétique, pour être mis sur le marché en Europe, doit répondre à une certaine réglementation (française et européenne). Le Code de la santé publique règlemente et définit ce que c'est qu'un produit cosmétique. Les entreprises doivent donc informer les autorités et les consommateurs sur la contenance des produits.

Sources : Ebi, Febea


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