Start-up, ressources humaines, production, management d'entreprise, théorie de la contingence externe, financement, autofinancement, crowdfunding, business angel, capital risque, Douglas Mc Gregor, Lewin, Likert, innovation, corporate hacking
L'émergence de la notion de start-up est indissociable de la montée en puissance et en popularité de certaines d'entre elles, mais également d'un certain phénomène de modes qui poussent les entreprises à faire des choix plus risqués en matière de modèle économique, mais également à intégrer, dès la création d'une entreprise, l'impact du développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication à la fois dans leur approche de la production, mais également dans les modalités marketing, de vente, de consommation et de management de cette même entreprise.
La réussite spectaculaire de certaines de ces start-ups, aujourd'hui devenues entreprises multinationales et mondialement connues dans le domaine de l'internet, mais également des transports ou de la vente en ligne, a amené la littérature académique, mais également le plus grand public, à s'intéresser plus en profondeur au fonctionnement de ces structures, à son mode de management et à une certaine appropriation du champ sémantique qui les entoure.
Dans ce contexte, il est possible de constater l'extraordinaire croissance du nombre d'entreprises ayant adopté cette appellation et ayant cherché à en développer et à en appliquer les recettes. De plus et en allant au-delà des modalités d'organisation, la méthode de management des startups s'est infusée dans le management d'entreprise de manière générale et a permis une prise de conscience importante des évolutions majeures dans la perception des agents économiques des modalités de production et du processus productif, mais aussi des modes de consommation et de leur formidable évolution depuis la fin des années 1990.
Cet intérêt soudain n'a pas été sans générer une reconstruction a posteriori de ce qui fait le modèle de management de type « start-up » face à l'intérêt croissant des professionnels quant à l'apprentissage des méthodes qui ont permis de telles réussites. Notons que, face à ces réussites, les grandes entreprises ont elles aussi développé des méthodes d'amélioration de leur management, se rapprochant notamment des méthodes employées dans les start-ups. De plus, ces mêmes firmes internationales ont également eu tendance à s'intéresser de manière croissante aux modalités de management des start-ups dans une logique compréhensible de contention de leur croissance, mais également d'amélioration de leur capacité à innover dans un contexte d'accélération et d'accentuation de l'importance de l'innovation dans la capacité à gagner des parts de marché et à en développer de nouveaux.
[...] Cette idée a eu un tel succès qu'elle a notamment été reprise par les administrations pour les collectivités territoriales25 mais également dans le cadre d'une approche de renouvellement et de remise à plat des modalités de production des services publics au travers de l'agence « France innovation »26. Ainsi, le corporate hacking est une modalité de développement de mode de productions qui sortent des schémas prédéfinis par les structures organisationnelles. Ces méthodes permettent ainsi de développer de nouvelles idées en dehors des schémas de décision parfois sclérosés des entreprises massives dont la profondeur historique a parfois généré des redondances inutiles et des blocages et résistances au changement contre-productives. [...]
[...] Quelques éléments historiques et de contexte pourront également être invoqués afin de souligner la rupture que peut représenter telle ou telle tendance. Le travail considéré s'appuiera sur différentes sources afin de parvenir à un traitement de la problématique le plus précis possible. Ainsi, et dans l'attente d'être précisé par le travail d'enquête et de sondage qui devra être effectué par la suite, le présent mémoire s'appuie sur différents types de sources. Les différentes sources d'information pourront être envisagées en français, en anglais et en espagnol. [...]
[...] De même, la question de l'appétit au risque est un élément particulièrement important dans ce cadre. En effet, c'est notamment le degré d'appétence au risque qui va déterminer la capacité de ces contingences à s'exercer. Ainsi, les entreprises déjà installées et dont les marques sont connues et font l'objet d'une valorisation et d'une surveillance active vont avoir une gestion des risques profondément plus conservatrice que ces entreprises dont le modèle économique et la structure de financement suppose, le plus souvent, une approche particulièrement agressive à court terme dans le but d'obtenir, le plus souvent, un volume de clientèle suffisant pour garantir sa rentabilité à moyen et long terme mais aussi, par l'obtention d'un pouvoir de marché, d'être en capacité de relever ces tarifs une fois devenus la plateforme centrale et indispensable du marché en question. [...]
[...] Cependant, ces caractéristiques tendent à s'effacer au fur et à mesure que la structure de l'entreprise se densifie et qu'elle adopte une approche de son modèle économique et de sa gestion des risques plus proche de celle d'une entreprise classique. Nonobstant cette première conclusion il semble aujourd'hui possible d'affirmer que certaines caractéristiques de management issues de l'origine de l'entreprise semblent perdurer même après sa densification et son passage de start-up à grande entreprise. En effet, l'impact du fondateur, mais également la persistance d'une certaine culture d'entreprise ou encore, pour les entreprises du secteur du numérique d'une culture sectorielle et générationnelle. [...]
[...] Plusieurs facteurs sont en effet particulièrement avancés par les dirigeants et cadres des start-ups qui ont réussi. Tout d'abord, et d'une manière qui tranche souvent avec la volonté classique de « pan pertinence » il est intéressant de noter que les fondateurs et managers des start-up comme des grandes entreprises ayant expérimenté un succès important ont tendance à mettre en avant le facteur chance. Cependant, certaines caractéristiques du management semblent pouvoir être mises en avant chez les startups mais également dans les grandes entreprises : Premièrement la personnalité de l'entrepreneur et notamment son degré de confiance dans son projet. [...]
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