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Elon Musk, PDG de Tesla Motors, croit en la révolution des voitures électriques

A chaque fois qu'il prend la parole, c'est un petit évènement. Et pour cause : Elon Musk, PDG de Tesla Motors, fait figure de gourou des transports du futur. Après avoir fait fortune en fondant PayPal, ce sud-africain de 43 ans s'est investi dans les lanceurs d'engins spatiaux (créant la société SpaceX) et les voitures électriques. A l'occasion du salon de l'automobile de Détroit, malgré l'absence de nouveau modèle, il a tenu à affirmer que le secteur des voitures électriques est à l'aube d'un véritable boom, et ambitionne d'écouler plusieurs millions de véhicules à l'horizon 2025.

Voiture électrique

Crédits image : Electricar Couaillet, dessin, 2013 https://www.flickr.com/photos/49531439@N02/

Les voitures électriques, un marché balbutiant...

Alors qu'en France, le marché est encore discret, les véhicules alternatifs ont la côte aux Etats-Unis. Dans la roue des véhicules hybrides de Toyota, Tesla Motors a réalisé d'énormes progrès dans le domaine des voitures électriques. Son modèle phare, la Tesla S, s'est écoulée à plus de 30 000 exemplaires dans le monde en 2014. Si c'est un bon départ, l'objectif de plusieurs millions de véhicules en 2025 semble loin, surtout que Tesla s'est positionné d'emblée sur le marché du luxe, avec un prix de 61 700 euros pour la Tesla S, pour le modèle de base à 60 Kwh. Pour l'instant, la compagnie peine à être rentable, du fait d'investissements considérables, notamment pour couvrir les routes de ses « superchargers », des bornes de recharge exclusivement réservés aux clients de Tesla. On en trouve déjà une vingtaine en France, sur les grands axes autoroutiers.

...Au potentiel de développement considérable

Mais selon Elon Musk, le potentiel de développement est immense, ne serait-ce que pour des raisons écologiques : ses modèles électriques ne produisent pas de gaz à effet de serre. La principale réticence des acheteurs se situe au niveau de l'autonomie, mais cette barrière devrait tomber : les prochains modèles de Tesla promettent de rouler 650 km avec une seule charge. Le prix devrait également baisser, M. Musk ayant prévu de construire des voitures électriques d'entrée de gamme. D'où l'objectif de vendre plusieurs millions de véhicules en 2025, surévalué par rapport aux prévisions des spécialistes, qui tablent sur un million de véhicules électriques vendus en 2020 - toutes marques confondues.

Un pari sur l'avenir, de l'état et des constructeurs

Mais le marché des véhicules électriques ne dépend pas seulement des constructeurs. Il repose fortement sur la conscience environnementale des conducteurs, qui pourraient être sensibilisés aux mauvaises nouvelles venues du réchauffement climatique. L'état a également un rôle à jouer, en facilitant la couverture du territoire par des bornes de chargement, et en subventionnant un secteur primordial pour réduire l'émission de gaz à effets de serre. Pour l'instant, en France, le marché reste confidentiel, malgré les efforts de Renault. Le constructeur français, qui avait misé 4 milliards d'euros en 2010 pour développer sa branche électrique, n'a pas eu le succès escompté avec les modèles Twizy et Zoe. Cependant, leur autonomie en hausse (ainsi qu'une loi prévoyant de déployer plus de bornes de chargement sur le territoire) pourrait bien changer la donne, et aider à confirmer les prévisions optimistes d'Elon Musk.

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