Bien-être au travail, centre commercial, Géant Casino, plan d'action, bien-être moral, bien-être physique, organisation mondiale de la santé, OMS, engagements, sécurité des employés, santé des employés, conventions collectives
« La Poste crée des inaptes physiques et psychologiques » : la déclaration du syndicat professionnel des médecins de prévention de l'entreprise publique est catégorique. Cette déclaration fait partie du constat alarmant, transmis par courrier au président du groupe, ainsi qu'à plusieurs ministres dont Eric Woerth (Travail). Il semblerait donc que La Poste marche sur les traces de France Télécom. En effet, les médecins pointent un mal-être général au sein des employés : Des « suicides ou tentatives de suicide [...] exclusivement liés à des situations de vie professionnelle ». Un « taux d'absentéisme pour maladie [qui] atteint des seuils sans précédents », un « mal-être au travail » à « tous les niveaux opérationnels de l'entreprise », des « situations d'épuisement physique et psychologique ». La liste est longue, et ce constat montre que le mal-être au travail, quel que soit sa forme, touche potentiellement toutes les entreprises, qu'elles soient privées ou public. Les événements dramatiques survenus chez France Télécom ont alors servi de détonateur.
La question du bien-être au travail est devenue une préoccupation vitale pour les partenaires sociaux, et un objectif capital pour le gouvernement. En constatant que la plupart des grandes entreprises ne prennent pas l'initiative de préserver le bien-être à la fois physique et mental de leurs salariés, le gouvernement a décidé d'accorder jusqu'à février 2010 aux entreprises de plus de 1000 salariés pour qu'ils signent un accord sur la prévention des Risques Psychosociaux (RPS). Un site Internet a d'ailleurs été créé par le Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique, exclusivement destiné à la sécurité et à la santé au travail.
On peut y voir les principales préoccupations nationales en matière de risques professionnels, qu'ils soient physiques (troubles musculo-squelettiques...) ou psychologiques (RPS). Des méthodes de prévention y sont proposées, mais ce qu'il est intéressant de souligner c'est la manière dont le gouvernement a utilisé ce site pour encourager les entreprises de plus de 1000 salariés à signer l'accord de lutte contre les RPS (...)
[...] J'ai pu me rendre compte au sein du Géant XXXXX de la méconnaissance de la notion de RPS. En effet, le problème est encore très peu connu, d'autant plus que les efforts sont concentrés sur les risques physiques. Ces RPS englobent de nombreux risques comme le stress au travail, la souffrance, les incivilités et la violence, le harcèlement On parle aussi d'épuisement au travail (burn out). A mon sens, cette méconnaissance tient à deux raisons principales. Outre le manque d'information et de sensibilisation de la part du Groupe, la première raison concerne la difficulté pour la plupart des salariés et responsables, de se rendre compte et de lutter contre des risques qui ne sont pas palpables Eviter une chute ou une coupure semble évident, alors que faire en sorte qu'un employé ne soit pas stressé parait hors de portée, sauf peut-être pour un intervenant médical. [...]
[...] Après l'étude des nombreux points forts du Centre Commercial, il est donc indispensable de rechercher les points qu'il est possible d'améliorer. PARTIE II LES MESURES RESTANT A ENTREPRENDRE POUR LE BIEN-ETRE DES EMPLOYES Pour pouvoir prendre des mesures pour contribuer au bien-être des employés, il est indispensable de faire le point sur les démarches déjà entreprises. En analysant les plans d'action menés, il sera possible de cibler les insuffisances à prendre en considération (Partie I). Au sein du Géant XXXXX, il apparait clairement que les risques physiques sont globalement maitrisés. [...]
[...] En venant travailler ici, certains renoncent à leur vie familiale, ou perdent tout simplement leurs repères. Ces salariés fragilisés méritent aussi une attention particulière. SECTION Les mesures possibles. En aidant davantage les employés à concilier vie professionnelle et vie personnelle, le Géant CASINO XXXXX pourrait en tirer des avantages importants. En effet, en se préoccupant des besoins non professionnels des salariés, ils seront reconnaissant en montrant plus d'engagement dans leur travail[33]. Et les effets bénéfiques sur leur moral seront considérables. [...]
[...] Les raisons de cet Accord. Début 2005, le Groupe CASINO a accepté de rendre visible la discrimination en réalisant la première étude française autorisée par la CNIL établissant un diagnostic partagé sur les discriminations liées à l'origine et au sexe Ce programme nommé LUCIDITE[18] a mis en relief des situations de discriminations relatives à l'origine (extra européenne notamment), mais aussi relatives au sexe, les femmes étant défavorisées dans la progression de carrière. Cette démarche courageuse de la part Groupe CASINO a incité à poursuivre les efforts en matière de lutte contre les discriminations. [...]
[...] Le salarié victime pourra bénéficier d'une procédure de médiation, pour tenter de régler le problème de harcèlement ou de violence par une conciliation. La dernière phase consistera à établir des sanctions à l'encontre des auteurs de harcèlement et de violence au travail, et de mettre en place des mesures d'accompagnement des salariés harcelés ou agressés. Le règlement intérieur précisera les sanctions applicables. Quant aux mesures d'accompagnement des salariés victimes, elles devront être prises en charge par l'entreprise et seront destinées avant tout à apporter un soutien à la victime, notamment sur le plan médical et psychologique. [...]
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