Développement durable, performance, performance environnementale, impacts écologiques, réchauffement climatique, biodiversité, parties prenantes, réputation, marketing responsable, marquage écologique, actionnaires, stratégies des managers, ONG
Comme le montrent régulièrement les enquêtes d'opinion depuis le début des années 70, l'environnement n'a cessé de s'affirmer comme sujet de préoccupation des Français. Depuis le début des années 90, on constate que cette sensibilité se renforce d'autant plus que les conséquences de l'action de l'homme sur l'environnement se font de plus en plus visibles : pollution de l'air et de l'eau, impacts écologiques, réchauffement climatique, tempêtes, inondations, incendies de forêt.
C'est dans ce contexte qu'on assiste depuis quelques années à un développement du reporting social et environnemental dans les entreprises et aux différents niveaux de gouvernement (collectivités territoriales, Etats, Union européenne). A travers des approches variées, l'objectif est toujours de compléter les données économiques et financières par des systèmes d'indicateurs sociaux et environnementaux.
Alors pourquoi aujourd'hui devoir compléter ces données par des données environnementales ? Chacun d'entre nous doit le savoir : en Janvier 2007, lors de la conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale, Jacques Chirac déclare qu'il souhaite transformer le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) en une Organisation des Nations Unies pour l'environnement (ONUE), défendant le principe d'une « nouvelle révolution industrielle, celle du développement durable ».
Tout organisme doit alors construire un système d'indicateurs environnementaux qui revient donc à résoudre un problème de structuration optimale de l'information : sélectionner, agréger et hiérarchiser des informations pour attirer et concentrer à la fois l'attention des décideurs et des différentes parties prenantes.
Plus particulièrement les deux questions de recherche qui seront étudiées en profondeur dans ce mémoire sont les suivantes :
Quels sont les facteurs stratégiques qui influencent le développement et la mise en place d'un système de contrôle de gestion environnemental ?
Quels sont les systèmes de contrôle de gestion environnemental qu'une entreprise peut développer et mettre en place pour assurer le suivi de ses objectifs environnementaux ?
Les problématiques géographiques, les nouvelles exigences environnementales, les pressions des parties prenantes internes et externes, les stratégies environnementales, le manque d'information et la nécessité du dialogue sur l'environnement ainsi que l'ensemble des outils de contrôle de gestion environnemental constituent les apports majeurs de ce travail.
Ce mémoire a donc pour but d'élargir le cadre du contrôle de gestion, en principe centré sur des bases économiques et financières, pour prendre en compte la dimension environnementale qui sera demain la première dimension à prendre en compte.
Mots clés: contrôle de gestion, écologie, impacts écologiques, réchauffement climatique, pression, marketing responsable, communication, marquage écologique, règles internationales, notation sociale, stratégie, ressources humaines, ONG, entreprise, transparence, réputation
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Le terme "logistique" a été emprunté au domaine militaire et concerne la gestion des flux d'approvisionnement, de stockage et du transport des biens.
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