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Analyse PESTEL du marché du chocolat

Le secteur du chocolat représente aujourd'hui un marché florissant en France, de par le nombre d'emplois et d'entreprises qu'il mobilise. En effet, la tendance est à la hausse pour la production de chocolat, notamment parce que la consommation moyenne en France s'élève à 8,1 kg par foyer par an. Les Français se distinguant par une propension à consommer plus de chocolat noir que le reste de l'Europe (30 % contre 5 % en moyenne en Europe), selon le cabinet d'études Kantar.
Nous tenterons ainsi d'analyser le marché du chocolat en France à travers le prisme du modèle PESTEL.

Le marché du chocolat

Credit Photo : Unsplash Simone van der Koelen

Politique
Économique
Sociologique
Technologique
Environnemental
Légal


Politique

Le secteur du chocolat est très dépendant des politiques étrangères de ses pays producteurs de cacao. La demande ne fait qu'accroître et l'offre qui stagne fait du marché du chocolat mondialisé un marché complexe. En effet, le cacao fait escale dans de nombreux pays avant de parvenir dans nos pays occidentaux.

L'impact de l'instabilité politique en Côte d'Ivoire peut avoir une influence négative sur la politique tarifaire du cacao ; ce pays assure entre autres plus de 40 % de la production mondiale, et plus précisément les 2/3 des importations du marché français...


Économique

La Côte d'Ivoire avec 43 % est le premier pays producteur de cacao à l'échelle mondiale, suivi du Ghana 19 %, de l'Équateur 6 %, de l'Indonésie 6 %, du Nigéria 5 %, du Cameroun 5 %, du Brésil 4 % et d'autres pays 12 %.

En France, le marché du chocolat représente actuellement 105 entreprises qui emploient 30 000 emplois directs.

Le développement des certifications comme le label Cacao Origine Côte d'Ivoire et la norme CEN (Comité européen de normalisation), participent à offrir une plus-value à la qualité et au respect des acteurs qui interviennent depuis la plantation à la récolte du cacao.


Sociologique

Durant la crise sanitaire mondiale du Covid-19, le secteur du cacao et du chocolat n'a pas subi de perturbation majeure, malgré une baisse générale de la demande.

Cependant bien avant ça, avait été amorcée une politique visant à une meilleure rémunération des producteurs de fèves de cacao qui sont pour la plupart pauvres, dans un but d'exigence de durabilité sociale.

Par ailleurs, des programmes contre le travail des enfants, alors majoritaire dans les plants de cacaoyers ont été lancées. Le protocole Harkin-Engel notamment s'engage à réduire de 70 % la part des enfants qui travaillent dans les plants de cacaoyers. La nécessité de construire des écoles pour les enfants de planteurs est plus que jamais d'actualité dans les pays producteurs.


Technologique

Les progrès techniques lors du processus de fabrication du chocolat se font plus rares aujourd'hui. Les distributeurs et les grands groupes agroalimentaires misent davantage sur les innovations liées au packaging du produit et à la communication.

Ces procédés marketing sont davantage orientés sur l'image des marques, ainsi que de leur communication sur leur politique RSE concernant la part de cacao pur dans leurs tablettes par exemple, leur engagement vis-à-vis de la déforestation ou encore celle d'une économie durable et équitable. Tout cela passe soit par l'emballage du produit ou alors une campagne digitalisée.


Environnemental

Dans un avenir proche, la filière du cacao se devra de produire du chocolat en majorité responsable et durable. Le chocolat produit se devra de répondre à des points-clés tels que la durabilité environnementale. C'est une démarche éthique et durable dans laquelle s'engagent tous les acteurs du cacao. Filière durable, coopératives, objectif de la traçabilité de 100 % du cacao d'ici 2022.
En effet, la filière du chocolat voit la demande exploser, car de plus en plus de populations intègrent désormais le chocolat dans leurs habitudes alimentaires.

Les facteurs du dérèglement climatique ainsi que de la déforestation vont également avoir toute leur place au fur et à mesure des années. Et ces composantes devront faire l'objet d'une concertation avec les industries agroalimentaires et les gouvernements des pays producteurs, afin d'agir efficacement. C'est donc pour cela que les principaux acteurs du marché comme Lindt & Sprüngli, Valrhona, Mondelēz International, Cargill ou encore Nestlé investissent en masse dans les pays producteurs auprès des populations pour faire face à ces enjeux.


Légal

Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, en France, le marché du chocolat doit se conformer à des règlementations quant au pourcentage de cacao et à l'étiquetage des produits.

La composition des produits en cacao et en chocolat a été fixée par un décret de 1976 transposant une directive européenne, selon laquelle les principales catégories de chocolat reconnues sont : le chocolat, le chocolat au lait, le chocolat blanc, le chocolat fourré et le bonbon de chocolat.

Quant au pourcentage stipulant la teneur minimale en cacao, celle-ci doit être obligatoirement inscrite sur l'étiquetage (hormis pour les bonbons à base de chocolat). Des adjectifs peuvent également venir se rajouter à ces mentions ; ce sont des indicateurs de qualité sur la teneur supérieure du produit en cacao (« noir », « extra »).

Et enfin, ce secteur comme n'importe quel autre, se positionne sur le bio. Ainsi, les produits de cacao et de chocolat sont soumis aux règlementations françaises et européennes en vigueur, par l'apposition de labels officiels. Le label AB, facultatif en France et le logo Eurofeuille obligatoire en UE.



Sources : Syndicat du chocolat, Le Point, Le Figaro, Qaz, Chococli, Ministère de l'agriculture et de l'alimentation

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