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Le monde se préoccupe de la beauté depuis l'Antiquité, car les humains sont des êtres visuels et sociaux. La population a commencé à utiliser des produits cosmétiques depuis l'époque des Égyptiens, notamment de l'eye-liner foncé pour améliorer leur teint. Aujourd'hui, l'industrie de la beauté est devenue la plus populaire parmi les médias grand public, et l'un des secteurs les plus rentables. Il est l'un des secteurs dont la croissance annuelle est la plus élevée.
L'amélioration de l'apparence physique pour atteindre certains stéréotypes, notamment féminins, crée un besoin de consommation qui amène ces entreprises à atteindre des chiffres de vente inatteignables dans de nombreux autres secteurs. D'un point de vue commercial, il s'agit d'une industrie qui génère des bénéfices dans une grande partie du marché, puisque ces produits touchent les laboratoires, les pharmacies, les parfumeries, les supermarchés, les professionnels de la santé, les conseillers en beauté et les autorités sanitaires.
[...] Pourtant, comme mentionné dans le chapitre d'introduction, ce mémoire ne prend pas en considération qu'il soit consommateur de cosmétiques de luxe ou non d'une marque spécifique. De plus, l'étude n'est fondée que sur un moment précis et ne permet pas d'évaluer la fidélité du consommateur. Selon Grönroos (2008), la fidélité des clients est construite sur une série réussie de relations récurrentes entre le client et la marque. Il est donc difficile d'interroger des consommateurs sur leur fidélité à une marque. [...]
[...] Attributs et définitions de la contrefaçon Définition de la contrefaçon A. L'approche juridique Intéressons-nous de plus près à la signification du mot `contrefaçon'. Qu'implique-t-il sur le plan juridique ? La contrefaçon entoure divers concepts. D'après l'Institut National de la Propriété intellectuelle « La contrefaçon se définit comme la reproduction, l'imitation ou l'utilisation totale ou partielle d'un droit de propriété intellectuelle sans l'autorisation de son propriétaire. Il peut s'agir d'une marque, d'un modèle, d'un brevet, d'un droit d'auteur, d'un logiciel, d'un circuit intégré ou d'une obtention végétale. [...]
[...] Par la présence de produits contrefaits, la distribution de la marque devient ingérable pour les fabricants de marques authentiques. Les contrefacteurs risquent de porter atteinte à la réputation de l'entreprise qui représente un réel enjeu pour les marques de luxe. En effet, les consommateurs évaluent davantage la marque du produit lors de leur achat plutôt que ses réelles caractéristiques (Grossman & Shapiro ; Van Kempen ; Husic & Cicic, 2009). C'est pour cette raison que le segment des cosmétiques de luxe serait beaucoup plus vulnérable que les produits premium qui sont achetés pour leur qualité supérieure (Kapferer & Bastian, 2009). [...]
[...] Certaines questions sont pas mesurées par des échelles nominales ou ordinales via des choix à réponses uniques ou multiples comme les questions relatives aux informations des répondants comme l'âge, le sexe, la profession ou encore le revenu annuel. Le but de ces questions est d'avoir une vision globale de l'échantillon Échantillon A. Population choisie Qui avons-nous interroger ? La population cible de notre recherche n'est pas très spécifique. Nous souhaitons interroger toutes personnes consommant des cosmétiques sans pour autant être un consommateur de produits de luxe car nous essayons de comprendre quels sont les leviers qui permettent de modifier la perception que peut avoir un consommateur sur un produit de luxe. [...]
[...] Comme indiqué dans la revue de la littérature, les caractéristiques des produits contrefaits et des produits authentiques de marque de luxe sont assez opposées les unes des autres. Les produits contrefaits sont associés à une faible qualité, à des prix bas et sont offerts à un large marché (Grossman & Shapiro ; Lai & Zaichowsky ; Gistri et. al ; Sharma & Chan, 2011) tandis que les produits de luxe sont associés à une qualité et à des prix élevés et sont distribués sur un marché sélectif (Kapferer & Bastien ; Turunen & Laaksonen, 2011). [...]
Référence bibliographique
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