5 forces de Porter de la Caisse d'Epargne, marché bancaire, Banque de France, banque en ligne, ING Direct, environnement concurrentiel, Crédit Mutuel, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, historique Caisse d'Epargne, performances financières, pouvoir de négociation des clients, pouvoir de négociation des fournisseurs, menace de substitution, menace des nouveaux entrants, cryptomonnaies, Bitcoin
Le marché bancaire hexagonal est, par son essence même, un des secteurs d'activité aux chiffres les plus mirobolants. L'Autorité de Contrôle Prudentiel Banque de France a chiffré le Produit Net Bancaire - élément définissant les résultats nets des enseignes bancaires, c'est-à-dire leurs bénéfices à proprement parler, grâce aux taux d'intérêt, services, etc. - à 157,3 milliards d'euros sur l'année 2016, quoi que ce résultat, aussi puissant soit-il, représente en fait une légère baisse par rapport à l'an passé. Cette même Autorité de Contrôle Prudentiel - Banque de France indique que 2,7% de la valeur nationale est le fruit du travail des enseignes des secteurs bancaires et assurances.
[...] Avec l'objectif d'améliorer la vie de leurs concitoyens moins fortunés et de leur permettre de développer leurs capacités financières, ils créent la toute première Caisse d'Épargne. Cependant, l'époque n'est pas vraiment tendre avec les populations les plus modestes, pour qui il est impossible de mettre de l'argent de côté. Aucun miracle sur ce point n'étant possible de lui-même, c'est l'État français qui va donner le coup nécessaire à la bonne lancée de l'entreprise : elle nomme la Caisse d'Épargne établissement d'utilité publique et surtout fixe le taux d'intérêt de la manière la plus pertinente pour les ménages ciblés. [...]
[...] Son logo rouge est ancré dans l'esprit des clients et sa personnalité reste distincte malgré son assimilation au Groupe Caisse d'Épargne. Avec plusieurs dizaines de clients, aussi bien structures (associations) qu'entreprises ou particuliers, elle possède un bon vivier de clientèle. Cependant le marché des banques a subi une mutation majeure à l'orée des années 2010, d'une part par la numérisation et le développement des technologies d'information et de communication, d'autre part l'évidement particulièrement après la crise des subprimes, survenue en 2008. [...]
[...] Le seul moyen de limiter le pouvoir de négociation des clients, ou du moins de le tourner à son avantage, est de s'aligner sur les offres des autres tout d'abord, mais surtout de privilégier le rapport personnalisé qui était celui des banques d'autrefois, avec la notion de proximité qu'induit l'agence physique près de chez soi et un conseiller dédié. C. Pouvoir de négociation des fournisseurs Pour les enseignes bancaires, on ne peut pas vraiment pas parler de fournisseurs. Si ce n'est imaginer le client comme le fournisseur, voire l'économie mondiale, mais cela, semble impertinent. D. Menace de produits ou services de substitution C'est la force d'influence qui a amené l'évolution la plus importante de ce siècle pour les acteurs bancaires. [...]
[...] Les 5 forces de Porter de la Caisse d'Epargne I. Introduction - Le marché bancaire Le marché bancaire hexagonal est, par son essence même, un des secteurs d'activité aux chiffres les plus mirobolants. L'Autorité de Contrôle Prudentiel Banque de France a chiffré le produit net bancaire - élément définissant les résultats nets des enseignes bancaires, c'est-à-dire leurs bénéfices à proprement parler, grâce aux taux d'intérêt, services, etc. – à 157,3 milliards d'euros sur l'année 2016, quoi que ce résultat, aussi puissant soit-il, représente en fait une légère baisse par rapport à l'an passé. [...]
[...] Peut-on avoir une banque sans serrer la main à son banquier ? La question est certainement encore primordiale dans l'esprit des Français. L'avenir représente un réel défi pour la Caisse d'Épargne autour de plusieurs motifs : restaurer la confiance et un lien solide entre les clients et la banque qu'elle est ; répondre parfaitement aux désirs économiques et organisationnels de tous les ménages, entre l'importance d'une personnalisation, de l'outil informatique, et de services ou propositions alignées sur les tarifs les plus bas possible dans une concurrence ardue ; enfin, tenter de réduire l'écart qui la sépare de ses rivaux plus imposants qui occupent et gardent jalousement le podium des enseignes françaises. [...]
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