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Le CBD, la molécule light du cannabis, connait un très fort engouement dans le monde depuis quelques années. Le marché a décollé plus tôt aux États-Unis et au Canada qu'en Europe dans un contexte règlementaire plus favorable à la fois au niveau du cannabis récréatif et au niveau du cannabis thérapeutique avec notamment plusieurs États américains qui ont dépénalisé la consommation de cannabis et d'autres autorisé le cannabis dit thérapeutique.
Cette demande s'inscrit dans un mouvement global des consommateurs pour une consommation zen, plus saine avec davantage de produits naturels et biologiques favorisant la détente et le bien-être.
La France reste très prudente sur la production et la commercialisation du CBD ou cannabidiol même avec un taux très faible de THC ; pourtant certains médecins français et l'OMS reconnaissent l'innocuité du produit et recommandent ses vertus thérapeutiques. Cependant le produit fait débat dans un contexte réglementaire très flou jusqu'à juin dernier où le ministère de la Santé a pris des mesures drastiques en interdisant la commercialisation de CBD comportant 0,2% de THC. Plusieurs boutiques ont été fermées et perquisitionnées et des produits confisqués pour être analysés.
Le consommateur de CBD dont le profil n'est pas du tout celui d'un toxicomane a donc du mal à s'approvisionner dans ce contexte et doit se tourner vers des revendeurs sur internet qui commercialisent pour la plupart des produits importés de pays comme la Suisse, l'Autriche, le Canada où le Cannabis light est légal et souvent labellisé bio.
Peut-on dès lors imaginer une dépénalisation dans un environnement réglementaire particulièrement strict pour tout ce qui touche de près ou de loin au cannabis ? Le marché français est en retard par rapport à ses voisins qui ont évolué sur la question du cannabis et ont su faire la part des choses entre les produits psychotropes et les produits à vertus thérapeutiques.
[...] Donc une solution gagnante pour le franchiseur même si son image de marque est en jeu. La distribution n'est pas vraiment intensive dans la mesure où on ne trouve pas de CBD partout comme en Suisse où le CBD se vend comme des chewing-gums à la fois dans les kiosques, les supermarchés et les pharmacies. D'un autre côté la distribution n'est pas non plus sélective ni exclusive, elle est plutôt très hétéroclite et peu cohérente à l'image du marché qui cherche à se structurer cahin-caha malgré un encadrement juridique très flou des ventes se font en magasins en France avec des ventes croissantes sur Internet où il est plus aisé de comparer les offres internationales (Suisse, Autriche?) pour des produits dont les prix sont plutôt élevés mais aussi contourner la législation rigide en vigueur depuis juin dernier. [...]
[...] Pensez-vous que la commercialisation du CBD est la porte ouverte à la dépénalisation du cannabis ? Les ¾ des interviewés ne le pensent pas car la concentration en THC dans le CBD est très faible soit inférieure à alors que pour le cannabis elle est d'environ 15%. Par contre 50% des interviewés notamment les jeunes pensent que le CBD peut être une solution pour prendre conscience des effets bénéfiques du cannabis avec des effets relaxants sans la dimension addictive et a priori sans aucune toxicité selon l'Organisation Mondiale de la Santé. [...]
[...] Selon une étude de l'OFDT, « 1 français sur 4 aurait consommé du cannabis au moins une fois dans sa vie. » (https:/www.ofdt.fr). 700 000 déclaraient en consommer au quotidien en 2016 toujours selon l'OFDT. Les années 2000 se caractérisent par la diversification de l'offre en matière de drogues et leur accessibilité avec le développement des achats sur internet et des productions locales. Le marché du CBD qui est un dérivé du cannabis est apprécié par les jeunes car il procure de la détente sans l'aspect défonce du cannabis et se développe en France profitant d'un certain flou juridique ; le produit importé souvent de Suisse et d'Autriche n'est pas approuvé par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) qui le considère comme un stupéfiant et ne fait pas la distinction avec le THC. [...]
[...] La perception sensorielle peut être modifiée entre 4 et 8 heures et jusqu'à une journée pour la perception cognitive es manifestations psychosensorielles persistent pendant 4 à 8 heures, les perturbations cognitives jusqu'à 24 heures. Des symptômes perceptibles tels que la dilatation des pupilles ou des yeux rouges. Effets thérapeutiques du cannabis Les vertus thérapeutiques des cannabinoïdes ont été démontrées à travers le traitement de nombreux patients notamment en Suisse et plus modestement en France où les vertus thérapeutiques du cannabis sont souvent mal considérées. Elles présenteraient des propriétés sédatives et antalgiques plus efficaces et moins risquées en termes de dépendance qu'avec des opiacés notamment pour des douleurs neuropathiques. [...]
[...] Merci de bien vouloir développer Ceux qui répondre par l'affirmative justifient que le CBD est une forme de « cannabis light » contenant une quantité très faible de THC, relativement facile à se procurer (du moins jusqu'en juin dernier) et disponible sous différentes formes depuis quelques mois (résine, herbes séchées) en dehors des e-liquides qui devrait permettre d'aider certaines personnes dans des périodes tendues de leur vie à se relaxer et à lutter éventuellement contre l'anxiété, la dépression et les migraines et aider les fumeurs occasionnels ou moyens moins addicts de cannabis à se relaxer, trouver du bien-être avec le cannabidiol et à pouvoir se passer de cannabis. Ceux qui pensent que non justifient par le fait que les principes actifs ne sont pas les mêmes, le cannabis contenant 15% de THC alors que le cannabidiol en contiendrait ce qui créerait un manque pour les fumeurs réguliers de cannabis qui n'auraient pas les mêmes sensations au niveau des récepteurs du cerveau et ne pourraient se contenter du CBD pour se sevrer. Que pensez-vous de la communication faite sur le CBD en France ? [...]
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