Électronique, Responsabilité sociale des entreprises, RSE, Schneider Electric, référentiels internationaux, codes de conduite, agences de notation, éférentiels d'évaluation, Vigéo, loi NRE, responsabilité environnementale
Dans les années 80, les problèmes environnementaux ont fait émerger de nouvelles préoccupations, liées entre autres à la pollution, à la dégradation des ressources énergétiques, à la réduction de la biodiversité, à la nécessité d'introduire une certaine éthique dans l'économie.
Dès lors, de plus en plus d'entreprises ont compris l'importance d'un dialogue avec toutes leurs « parties prenantes » (clients, fournisseurs, collectivités locales, ONG…) et ont donc tenté d'observer, de comprendre et d'agir sur leur impact, l'environnement et sur la communauté dans laquelle elles opèrent.
La RSE est la déclinaison pour l'entreprise du concept de développement durable, qui intègre trois critères : environnementaux, sociaux et économiques.
On a ajouté à ces trois piliers la gouvernance d'entreprise qui prend en compte des principes éthiques, le fonctionnement de l'entreprise, la politique, les objectifs et la stratégie d'entreprise, les parties prenantes (interne et externe, possédant ou non un lien juridique avec l'entreprise) …
La RSE est un concept qui a pour objectif de s'intégrer pleinement à la stratégie d'entreprise sans renier la quête de profit, de rentabilité de l'entreprise.
En France, le terme Responsabilité Sociétale des Entreprises est utilisé plutôt que Responsabilité Sociale des Entreprises -traduction directe de l'Anglais Corporate Social Responsibility- qui pourrait omettre, dans sa formulation, le pilier environnemental.
La RSE se développe dans le monde poussé par des organisations intergouvernementales et régionales telles que les Nations Unies, La banque Mondiale, L'OCDE ou la Commission européenne qui propose des recommandations, des normes voire des lois.
[...] Le climat social n'est pas au beau fixe comme pourrait laisser entendre les résultats du baromètre People Scop outil mis en place par Schneider Electric visant à mesurer l'adhésion sur les grands enjeux et les valeurs de l'entreprise. Celui-ci indique un taux de réponse de répondants). Cependant en 2006, le syndicat CFE-CGC a lancé une enquête d'opinion, effectuée par la junior entreprise de l'ESC Grenoble, et adressée à un échantillon représentatif de la population des ingénieurs et cadres de Schneider Electric, en poste en région parisienne et à Grenoble. [...]
[...] (Source livre vert juillet 2001 ; Commission des communautés européennes) La RSE est la déclinaison pour l'entreprise du concept de développement durable, qui intègre trois critères : environnementaux : préoccupation de la préservation de l'espèce vivante, des ressources naturelles et énergétiques ; sociaux : englobant les domaines de la santé, de l'éducation, de l'habitat, de l'emploi, de l'équité intra et intergénérationnelle ainsi que la prévention de l'exclusion sociale ; économiques : liés à la création de richesses et à l'amélioration des conditions de vie matérielle. On a ajouté à ces trois piliers la gouvernance d'entreprise qui prend en compte des principes éthiques, le fonctionnement de l'entreprise, la politique, les objectifs et la stratégie d'entreprise, les parties prenantes (interne et externe, possédant ou non un lien juridique avec l'entreprise) . La RSE est un concept qui a pour objectif de s'intégrer pleinement à la stratégie d'entreprise sans renier la quête de profit, de rentabilité de l'entreprise. [...]
[...] En France, le terme Responsabilité Sociétale des Entreprises est utilisé plutôt que Responsabilité Sociale des Entreprises -traduction directe de l'Anglais Corporate Social Responsibility- qui pourrait omettre, dans sa formulation, le pilier environnemental. La RSE se développe dans le monde poussé par des organisations intergouvernementales et régionales telles que les Nations Unies, La banque Mondiale, L'OCDE ou la Commission européenne qui propose des recommandations, des normes voire des lois. Facteurs de motivation Les entreprises sont motivées par ces démarches citoyennes pour diverses raisons : les convictions et valeurs personnelles de certains dirigeants d'entreprise, ayant pris conscience de l'importance économique des exigences sociales et environnementales ; les pressions d'ordre social provenant d'organisations non gouvernementales ou d'associations de consommateurs ; les pressions d'ordre commercial exercées par les investisseurs, dans un souci d'éviter tout risque financier lié à des comportements contraires à certains critères de responsabilité éthique, sociale ou environnementale ; la volonté d'éviter au maximum la mise en place par les pouvoirs publics d'instruments juridiquement contraignants ; les nombreux bénéfices et intérêts directs pour l'entreprise : - l'amélioration de leur réputation ; - le renforcement de leur compétitivité ; - la diminution des risques juridiques, opérationnels et de ceux liés à l'image de l'entreprise ; - l'amélioration de la motivation et donc de la productivité du personnel ; - l'amélioration de la capacité à attirer les investisseurs ; - la fidélisation des collaborateurs, des clients, des partenaires industriels et financiers ; - un facteur de différenciation, d'opportunités et d'innovations ; - l'anticipation des contraintes, la baisse des coûts. [...]
[...] D'après le classement des reportings du CAC 40, on constate que Schneider Electric a un niveau de reporting limité. (cf. tableau) Bilan Pour finir on peut constater que Schneider Electric a intégré la RSE au sein de sa stratégie du fait des enjeux énormes que représente la RSE au niveau planétaire, mais aussi parce que cela représente pour eux une opportunité de croissance. Dans un monde où l'efficacité énergétique est devenue une problématique majeure, les principes du Développement Durable constituent en effet pour Schneider Electric une véritable opportunité de croissance et de différenciation. [...]
[...] De plus, des entreprises telles que Schneider Electric ont créé des baromètres spécifiques, potentiellement moins neutres. Aujourd'hui, les organismes de contrôle se doivent d'évoluer et de se renouveler pour coller au plus près à la problématique de la RSE et plus largement au développement durable qui entre dans les mœurs. De nombreuses questions restent encore en suspens. On peut par exemple légitimement se demander si les entreprises s'engagent par volonté de respecter l'environnement et le social, ou seulement parce que la RSE leur apporte certains avantages, tels des avantages concurrentiels, qui justifieraient de tels efforts ? [...]
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