Alors que diverses crises ont entaché la confiance d'abord des professionnels (refus des linked notes interbancaires + affaire des subprime) puis des particuliers (affolement bancaire suite à la défaillance de la Northern Rock Bank) puis des inquiétudes quant aux marchés (Soc Gen 2008), il peut paraître surprenant de voir que certains y trouvent justification à vouloir augmenter les taux d'intérêts, à vouloir contraindre le marché des dérivés à toujours plus de réglementation, d'impositions. Le Papy boom est une réalité, les PME transmissibles tout autant. Devront-elles disparaître parce que les frais financiers gomment les avantages fiscaux ?
[...] S'il contrebalance les risques de taux variables par un choix approprié parmi les multiples dérivés (de taux, de risque, de change, de cours ) financiers structurés, selon leurs cotations. Principalement quant à la dette mezzanine. L'éligibilité en CDS est désormais un sous- marché des CDO parfaitement légitimé. il correspond à une vision de + de 5 ans d'une éventuelle sortie par les repreneurs, car la rémanence d'un tel scénario en phase + + ne conduirait qu'à une paupérisation de l'entreprise, contrainte de satisfaire des besoins hors exploitation (gaver ses actionnaires) au détriment de ses propres besoins d'évolutions. [...]
[...] Si les taux d'intérêt et c'est sans doute le principal argument (Cumul Dette Senior + mezzanine) n'excédent pas le TRI : il est évident que même une entreprise pouvant justifier d'une progression de 15% de son CA/an ( en monnaie constante) + une croissance de 4 à de son EBE en % ne pourra satisfaire l'ensemble des facteurs résultant de Bâle. II car une telle performance (assez remarquable) l'expose à de nombreux risques. Ainsi, un doublement des taux financiers usuels entre 2008 et 2012 conduirait à réduire à néant le marché des LBO et similaires par incompatibilité des sphères financières et industrielles. [...]
[...] Conclusion Cette rapide étude démontre que le découplement de l'économie réelle (industrielle, commerciale ou de services) à l'économie dite virtuelle (Bancassurance, Hedge funds, ) ne peut se passer de passerelles telles que les options, swaps de taux, Warrants et autres instruments financiers apparus en fin du dernier siècle. Dès lors sauf à vouloir pénaliser l'une des deux parties de l'équation (Banque/ État ( entreprises/ Financiers), il est à considérer que le moindre écart quant à la réalité des taux de rendement financiers comparés aux taux de rendements commerciaux de services ou industriels, dessert l'économie en général sans satisfaire aucune des parties, car l'incitation à l'effet démultiplicateur de marché subsistera sui generis. [...]
[...] Devront-elles disparaitre parce que les frais financiers gomment les avantages fiscaux ? EXEMPLE : Je sais désormais couvrir pour du Chiffre d'affaires correspondant le risque Eurodollar des réservations de mon hôtel quand débarque 15 congressistes américains. Dois je payer une taxe de plus pour cela, en tant qu'odieux spéculateur ? Ceci influera-t-il sur ma retraite puisqu'il n'est pas possible de swapper un taux d'inflation en France (sauf l'hypocrisie des taux à forte contenance de Main d'Œuvre : coût de la construction, PSDI, etc De tout ceci il résulte que la vaste et nécessaire activité de la transmission d'entreprises se trouverait grandement compromise par une remontée artificielle des taux d'intérêt désaccouplée du rendement net moyen du Payout distribué par les entreprises, et de l'inflation par les coûts qui caractérisent nos économies occidentales alors que l'inflation chinoise par la demande est bien plus saine. [...]
[...] Valeur = Conditions de Financement de B négociées entre toutes les parties (vendeurs, acheteurs, préteurs) equity les actionnaires actuels gardent dans A et apportent à B des actions A. Ils cèdent des actions A à la société payables via un acompte de objet d'un prêt bancaire, et une promesse de vente exclusive, sans autre réserve qu'un parfait paiement. La promesse est enregistrée, avec paiement du solde des au terme de 5 ans à la valeur actualisée des actions, la hausse ou la baisse profitant aux cédants à dire de Bourse ou d'expert. [...]
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