NFT Non Fungible Token, blockchain, art pictural, Christie's, oeuvre numérique vectorielle, Bitcoin, arbre de Merkle, peer-to-peer, cryptomonnaie, Ethereum, smart contract, QR code, client-serveur, cryptographie asymétrique, marché de l'art, art numérique
Mars 2021, la maison de vente aux enchères Christie's propose lors d'une de ses séances une oeuvre spéciale et inattendue, pour le prix de départ de 100 $. Il s'agit de 5000 oeuvres numériques vectorielles regroupées sous forme de mosaïque en une seule oeuvre intitulée « Everydays : The First 5 000 days ». Son créateur, Beeple, la présente comme un NFT. Cette oeuvre a finalement été vendue pour la modique somme de 69,3 millions de dollars, faisant ainsi parler d'elle dans tous les journaux, sites d'informations... Et mettant ces « NFTs » sous le feu des projecteurs.
Le cadre théorique de la recherche s'articule autour de deux concepts principaux : la Blockchain et les Jetons Non Fongibles, ou Non Fongible Tokens en anglais (NFTs).
Ils seront étudiés dans une volonté d'association au domaine de l'art pictural dans le but de favoriser sa démocratisation et sa sauvegarde. Aussi, nous verrons dans la suite de cette introduction un bref constat contextuel sur l'état de ce domaine, en nous appuyant sur un livre de Pierre Bourdieu : « l'amour de l'art ».
On y apprend que la fréquentation des musées, et donc de fait des oeuvres picturales, est presque exclusivement le fait des classes cultivées, croissant très fortement à mesure que le niveau d'instruction s'élève. Cette disparité se retrouve également au sein des classes sociales puisque 1 % des publics de musées sont des agriculteurs, 4 % des ouvriers, 5 % des artisans et commerçants, 23 % pour les employés et cadres moyens (dont 5 % d'instituteurs) et 45 % des classes supérieures. Toutefois, après recherches et questionnements, il est apparu que le seul facteur clé était le niveau d'étude, celui-ci étant à l'origine des autres facteurs potentiels comme la classe sociale.
[...] ( février). Les technologies de registres distribués (DLT). https://journalducoin.com/registres-distribues- [HYPERLINK: https://journalducoin.com/registres-distribues-dlt/] dlt/#:%7E:text=D%C3%A9finitions%20et%20diff%C3%A9rences%20entre%20bloc [HYPERLINK: https://journalducoin.com/registres-distribues-dlt/] kchain,des%20n%C5%93uds%20de%20mani%C3%A8re%20d%C3%A9centralis%C [HYPERLINK: https://journalducoin.com/registres-distribues-dlt/] 3%A9e. [HYPERLINK: https://journalducoin.com/registres-distribues-dlt/] L'histoire de la Blockchain. ( décembre). Binance Academy. https://academy.binance.com/fr/articles/history-of-blockchain Savoie, J.-E. ( juin). Qu'est-ce que l'empreinte numérique? Pensez Blockchain. https://www.pensezblockchain.ca/questce-que-lempreinte-numrique Xenon. [...]
[...] Via un algorithme participatif, ils assurent le bon fonctionnement de la Blockchain et créent de la monnaie. Ce système est appelé minage. Le fonctionnement est simple : Les ordinateurs de chaque mineur sont mis en compétition et ont un but unique qui est de trouver le « nonce » ou number used once, le résultat d'un calcul complexe qui ne sera plus jamais réutilisé, et qui permet de vérifier le bloc. Le premier à trouver le résultat obtient une récompense dans la monnaie minée (Narayanan et al., 2016). [...]
[...] Le premier bloc quant à lui est appelé bloc genèse et est enregistré manuellement par le créateur de la Blockchain. Pour modifier un bloc, il faudrait changer le hachage de ce dernier et le hachage de tous les blocs qui suivent avant qu'un nouveau bloc soit créé. Les créations de blocs étant très rapides, les probabilités de modifier les anciennes transactions sont très proches de zéro, selon P.Racsko (2019). Tableau 1 : reproduit de Savoie, J.-E. ( juin) Dans l'exemple ci-dessus, chaque bloc contient l'empreinte du bloc précédent. [...]
[...] Du moins, la technologie et l'architecture de cette dernière remontent aux années 1990, lorsque les chercheurs Stuart Haber et W. Scott Stornetta inaugurent une solution informatique permettant l'horodatage des documents numériques et l'impossibilité de les antidater ou de les modifier (Binance Academy, 2018). S'appuyant sur le protocole appelé « arbre de Merkle » (1979) et inventé par le cryptographe Ralph Merkle, cette solution informatique évolue, rendant le système plus efficace en permettant à plusieurs documents d'être rassemblés en un seul bloc, augmentant ainsi la rapidité d'exécution de l'horodatage, car moins d'éléments à traiter. [...]
[...] Il est possible aujourd'hui de devenir propriétaire d'une œuvre sans forcément la posséder physiquement. La Blockchain permet de digitaliser les œuvres d'art en jetons numériques uniques qui fournissent un propriétaire un droit sur l'œuvre. Bien entendu, nous approfondirons ce point dans la partie 2 de la revue de littérature. En fin de compte, la Blockchain a le potentiel de transformer le marché des arts vers une disponibilité démocratique à travers des structures de propriété collective ou vers une marchandisation accrue des biens culturels (Amy Whitaker, 2019). [...]
Référence bibliographique
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