Airbus - Boeing, secteur de l'aéronautique, industrie aéronautique, succès d'Airbus, restructuration, resegmentation du marché, compagnies aériennes, environnement extérieur, environnement interne
2003 s'annonce comme une année charnière dans l'histoire de l'aéronautique mondiale : c'est la première fois que le nombre d'avions qui sortiront des chaînes d'assemblage de Toulouse et de Hambourg sera supérieur à celui des unités qui seront fabriquées par les usines de Seattle.
Dans un contexte de crise du transport aérien, aggravé par les attentats du 11 septembre, Airbus occupe depuis 1999 la position de leader du marché de l'aviation civile devant son concurrent Boeing. Toutefois le développement d'Airbus est menacé par une série de facteurs tant internes (équilibre organisationnel) qu'externes (nature de la concurrence avec Boeing et paysage aéronautique mondial en mutation).
Aux vues de ces perspectives, il est important de se demander dans quelle mesure Airbus a-t-il les moyens d'asseoir à terme sa position de leader ?
Tout d'abord nous verrons comment Airbus a su s'imposer comme le nouveau numéro un du secteur aéronautique au cours des dernières années. Puis, comment il tente d'adapter, tant bien que mal, sa politique d'expansion à l'évolution du marché. Et enfin, nous tâcherons de mettre en évidence les mesures nécessaires à mettre en place afin de rester dans la course avec son principal concurrent voir de le surpasser.
[...] Finalement, compte tenu du caractère stratégique du secteur dans lequel évolue Airbus les recommandations les plus importantes ne dépendent pas des choix politiques d'Airbus mais des choix politiques des états de la communauté européenne. Il est donc impossible pour l'entreprise de pouvoir prévoir une politique à moyen ou long terme sans le soutien politique et économique des gouvernements européens qui devront, tôt ou tard, apprendre à prendre leurs responsabilités sur la scène internationale. Conclusion Airbus a su jusqu'à maintenant profiter de l'évolution conjoncturelle du marché pour s'imposer comme le numéro un du secteur de l'aéronautique. [...]
[...] - Développement des aides de la communauté européenne au secteur aéronautique grâce à la mise en place d'un lobbying de la part d'Airbus. En effet, le secteur aéronautique représente le premier poste bénéficiaire en volume pour l'Europe en matière d'échanges commerciaux avec plus de 50% d'exportation et une balance commerciale excédentaire de plus de 22 milliards. C'est pour cela que la communauté européenne doit réfléchir à la création de programmes de recherches afin d'aider l'industrie aéronautique européenne en général et Airbus en particulier, a baissé ses coûts de recherche et développement pour augmenter sa rentabilité. [...]
[...] Ce qui permettrait à Airbus de faire évoluer son A330 afin de concurrencer le 7E7 de Boeing sans avoir des coûts de développement élevés (le 7E7 étant l'avion de Boeing pouvant transporter entre 200 et 250 personnes et qui a pour but d'être économique, écologique et à grande autonomie). Parallèlement, Airbus pourra développer la version fret (A380F) de l'A380 afin de compléter sa gamme et d'être présent sur toutes les catégories d'appareil, car d'après les études publiées le fret aérien devrait doubler d'ici 2020. [...]
[...] Même si Airbus a dors et déjà réussi à vendre son projet à l'Europe, il n'a pas encore convaincu le reste du monde. Par ailleurs, la stratégie concurrentielle de Boeing (dite du suiveur) pourrait s'avérer tout aussi rentable qu'une stratégie d'innovation, car bien moins risquée. Boeing va fidéliser sa clientèle tout en se souciant de son renouvellement. Il choisi d'amortir sa flotte d'avions en n'injectant qu'une partie infime de ses investissements dans leur amélioration comme c'est le cas pour le B747. [...]
[...] - Par ailleurs, afin de répondre à la future demande de courts et moyens courriers, Airbus développe également une nouvelle politique d'« avion élastique Il choisit ainsi d'uniformiser sa flotte de court et moyen courrier autour d'un avion élastique de 123 places pour l'A318 à 188 places pour l'A321 tous construits autour de la même architecture, avec un fuselage plus ou moins allongé. Airbus pourra ainsi diminuer ses coûts de production en réalisant des économies d'échelle et minimiser les coûts de maintenance des compagnies aériennes tout en permettant aux pilotes de passer instantanément d'un appareil à un autre. [...]
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