Dans une première partie nous reprenons les définitions d'une banque et d'une compagnie d'assurance. Nous montrons dans une deuxième partie que les deux institutions possèdent un contexte économique identique, qu'elles font face à une asymétrie d'information qui les confrontent à un risque de sélection adverse ainsi qu'à un risque moral. De plus les deux firmes gèrent et transfèrent le risque. Une troisième partie montre, sous l'angle de la théorie des contrats implicites, la banque comme un assureur implicite contre les risques d'illiquidité et de taux d'intérêt. Une quatrième partie expose les économies d'échelle et de gamme dont peuvent bénéficier les deux institutions après leur union
[...] Ces ressources confiées pour une durée généralement courte, seront transformées à l'actif en emplois à moyen et long terme Les opérations d'une banque hors du champ conventionnel de l'intermédiation financière Une banque peut réaliser des opérations qui s'éloignent de la notion d'intermédiation financière comme le placement, la souscription, la gestion, la garde et la vente de valeurs mobilières et de tout produit financier, ainsi que toute autre opération ayant un lien assez étroit avec l'intermédiation financière comme par exemple un contrat d'assurance garantissant un prêt bancaire. De plus, il y a une catégorie d'opérations, encore plus étendue, au sein de laquelle une banque peut exercer des activités extrabancaires. Par ailleurs, une banque peut exercer une fonction de conseil. [...]
[...] Ce mémoire a pour objet d'étudier les rendements anormaux après une fusion ou une acquisition entre une banque et une compagnie d'assurance. Les deux firmes sont considérées comme des géants financiers dont l'étude détaillée nécessite plus de temps et ne pourra pas faire le sujet d'un mémoire. Dans une première partie nous reprenons les définitions d'une banque et d'une compagnie d'assurance. Nous montrons dans une deuxième partie que les deux institutions possèdent un contexte économique identique, qu'elles font face à une asymétrie d'information qui les confrontent à un risque de sélection adverse ainsi qu'à un risque moral. [...]
[...] Grâce aux déductibles l'assuré supportera une perte à coté de l'assureur et sera obligé (en ayant peur de ne pas être complètement remboursée) et d'être plus prudent et d'agir pour le profit de la compagnie d'assurance. Une fois le risque (moral) réduit, la compagnie peut diminuer la prime pour compenser l'existence des déductibles vis-à-vis de l'assuré. D'autre part, les déductibles éliminent les coûts administratifs des petites pertes en forçant l'assuré à les supporter (Kolb & Rodriguez 1994). Une autre méthode est celle des clauses restrictives : l'existence de telles clauses dans le contrat d'assurance découragent l'assuré de s'engager dans des activités risquées qui peuvent coûter cher à l'assureur. [...]
[...] Sont concernées toutes les opérations consistant à gérer les placements, et notamment les réserves des entreprises qui fournissent des prestations en cas de vie, en cas de décès, ou en cas de cessation ou de réduction d'activités Métier du banquier Aux termes de loi, l'objectif des banquiers est d'effectuer des opérations de banque ; toutefois, parallèlement, ils peuvent aussi se livrer à d'autres activités. Les activités bancaires reposent sur la notion d'intermédiation entre les différents agents économiques. Le banquier reçoit du public des dépôts ou d'autres fonds remboursables et octroie des crédits pour son propre compte. De plus un établissement financier peut accorder des facilités de crédits y compris des garanties, prendre des participations, ou effectuer des placements. Freixas et Rochet (1998) considèrent comme banque toute institution dont les opérations actuelles sont l'accord de prêts et la réception de dépôts du public. [...]
[...] Sélection adverse pour une banque : Dans cette partie, nous considérons une asymétrie d'information intervenant à la conclusion d'un contrat de prêt. Lobez (1997) explique ce problème en s'appuyant sur l'information privée dont dispose l'entrepreneur. Un exemple d'information privée est la probabilité de succès du projet d'investissement qu'il souhaite réaliser. Il y a bien à cet égard asymétrie d'information ex ante dans la mesure où le prêteur éventuel ne peut à priori accéder à cette information interne. Leland et Pyle (1977)[4] examinent l'implication de l'entrepreneur dans son propre projet. [...]
Référence bibliographique
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