Logistique, étude de cas, groupe Colas-Maroc, Société des Grands Travaux Routiers, maîtrise des risques, facteur de progrès humain, référentiel commun, politique de certification, Conducteur de Travaux, bureaux d'études et de contrôles
Depuis plus de soixante-dix ans, l'histoire de Colas se confond avec celle de la route. Au début des années vingt, deux chimistes anglais, Hugh Alan et George Samuel Hay mettent au point la première émulsion de bitume. Le brevet « Cold Asphalt », dont est issu par contraction le nom "Colas", est exploité en France par la SGE en 1924. Le procédé se développe rapidement. Dès 1925, il sert à la construction de l'autodrome de Montlhéry. En 1929, un rapprochement financier avec la Royal Dutch Shell permet la création d'une filiale qui prend pour nom « Société Routière COLAS ». Les décennies suivantes ont affirmé la puissance d'un groupe diversifié et équilibré, faisant de sa politique de mondialisation l'un de ses atouts majeurs. Ainsi, en 1970, le rachat de la société canadienne Sintra marque l'implantation de
Colas en Amérique du Nord. Au début des années quatre-vingt, le rachat des Grands Travaux de l'Est est le point de départ de la diversification du groupe dans les domaines du génie civil et du bâtiment. A la même époque, Colas inaugure son arrivée en Asie par le démarrage des travaux de l'aéroport n°1 de Djakarta.
En 1993, le groupe renforce ses positions en intégrant plusieurs sociétés:Sacer et ses filiales, ainsi que Spac.
Colas poursuit son développement par croissance externe dans son métier de base. Le rapprochement avec SCREG en 1996 permet de constituer un pôle routier n°1 sur le marché mondial.
Avec le rachat de Smac en 1999 et SECO-RAIL, le groupe se diversifie également dans l'étanchéité et les travaux ferroviaires.
Le groupe Colas est présent dans tous les métiers liés à la route, aux infrastructures de transport ainsi qu'aux activités associées à la transformation et aux utilisations du bitume.
L'ensemble des flux de l'entreprise doit être piloté à tous les stades du processus d'exploitation et au niveau des différents partenaires : le service client, la gestion des commandes, le service après vente, la distribution des produits et les systèmes de production et de planification et des flux qui peuvent exister entre les différents sites d'assemblage et ceux fabricant des composantes élémentaires jusqu'aux fournisseurs.
A chaque niveau, on recense un besoin de gestion élémentaire et un besoin de gestion globale de la chaîne logistique. Ce qui s'applique dans notre cas à GTR. De ce fait, toutes les fonctions doivent être intégrées de telle sorte que chaque stade va dépendre de celui qui se trouve directement en liaison avec lui. La communication doit, alors, couvrir l'ensemble des interdépendances. Seul un système d'information fiable peut fournir les moyens d'assurer cette transversalité d'information.
Cette intégration fonctionnelle est mise en uvre par le biais des systèmes et technologies d'information, les ressources humaines, la planification stratégique qui va permettre de piloter cet ensemble, la gestion des immobilisations (les ressources mises à disposition à chacune de ces étapes), les architectures réseau et une consolidation des éléments financiers rattachés à chacun de ces acteurs.
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par notre comité de lectureCet ouvrage traite la chaîne d'approvisionnement de Walmart, en se concentrant sur un...
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Le terme "logistique" a été emprunté au domaine militaire et concerne la gestion des flux d'approvisionnement, de stockage et du transport des biens.
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