analyse financière, Crédit Agricole, Société Générale, BNP Paribas, compte de résultat, bilan, banque, PNB
Le groupe Crédit Agricole SA élabore des comptes consolidés depuis le 1er janvier 2005 (application du règlement CE n°1606/2002) et pour ce faire, les comptes locaux sont retraités selon les principes et les méthodes comptables internationales IFRS (International Financial Reporting Statements) retenus par le groupe.
Le référentiel IFRS comprend les normes IAS/IFRS et les interprétations nouvelles du Comité d'interprétation des normes internationales d'information financière (IFRIC). Et ce qui change pour le groupe comparé à l'année précédente (2009), c'est la comptabilisation des écarts actuariels « relatifs aux régimes à prestations définies postérieurs à l'emploi » qui étaient imputés dans le résultat de la période pendant laquelle ils étaient constatés. En 2010 (depuis le 1er janvier), le Crédit Agricole SA a décidé de les enregistrer intégralement en « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres ».
[...] Sur 2010, le groupe n'a pas réalisé d'opération majeure de croissance externe. Cependant, les résultats groupe ont été impactés par les opérations qui suit : - Opérations quant à la participation dans Intesa Sanpaolo S.p.A : o Mise en équivalence de la participation en milieu d'année 2009 qui a amené un effet positif de 1462 millions d'euros dans les réserves, mais un effet de -212 millions d'euros sur le compte de résultat en fin d'année. En 2010, la déconsolidation apporte un effet négatif de 1,24 milliard d'euros (établi par la juste valeur sur la base du cours de bourse de fin 2010). [...]
[...] - Actifs financiers disponibles à la vente : du total bilan et une hausse de Hausse qui s'explique par l'investissement sur les obligations et le désinvestissement sur les actions. - Prêts et créances émis sur les établissements de crédit : du total bilan et une hausse de Cela vient expliquer principalement les opérations internes au groupe et notamment les comptes et avances à terme du Crédit Agricole vers les caisses régionales. - Prêts et créances émis sur la clientèle : du total bilan et une hausse de Hausse qui s'explique principalement par le poste autres concours à la clientèle et qui vient montrer la très bonne performance du Crédit Agricole concernant les crédits à la clientèle que ce soit en matière d'habitat ou de crédit à la consommation. [...]
[...] En comparaison au groupe, elle se positionne mieux et affiche une efficacité améliorée de 5.4 pts. Analyse du coût du risque On peut noter une baisse du coût du risque de de 2009 à 2010. Il représente 32 points de base des encours de crédits (décembre 2010) comparés à 50 points de base l'année précédente. Une nette amélioration malgré une augmentation des dotations aux provisions collectives (les dotations aux provisions spécifiques reculent quant à elles de 27.3 Ainsi, l'encours total de provisions s'élève à des créances douteuses à fin 2010. [...]
[...] En effet, le Crédit Agricole a doté pour 22 millions d'euros (au cours de l'année 2010) le fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité. Conclusion sur les résultats du métier Banque de détail France Le Crédit Agricole reste donc le leader incontesté de la banque de proximité en France : 1er banquier des Français : 1er administrateur de fonds en France et 3e conservateur de fonds en France o 21 millions de clients o des dépôts bancaires des ménages (Caps des 5 millions de livrets A et 4 millions de PEL franchis) o de part de marché crédit 1er banquier sur tous ses marchés en taux de pénétration o sur les particuliers o sur les agriculteurs o sur les entreprises o sur les professionnels 1er bancassureur européen et 2e assureur-vie en France o de part de marché assurance vie o 10 millions de contrats d'assurance de biens et personnes Son ambition est d'être la référence en Europe de la Banque universelle de proximité. [...]
[...] Évolution des dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre constituent des titres à moyen et long terme placés sur le marché ou auprès des clients des caisses régionales. Ces dettes ont reculé de 9 milliards et s'élèvent à 170,3 milliards d'euros. Et nous pouvons voir leur articulation ci-dessous : Le groupe a donc réduit son recours aux emprunts obligataires : milliards. De même, les titres de créances négociables affichent une baisse de près de 5 milliards. [...]
Référence bibliographique
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