impôt sur les sociétés, associations, organismes à but non lucratif, loi de 1901, personnes morales, droit public, droit privé, forme juridique, collectivités, nature des revenus, régime privilégié, exonération des impôts commerciaux, principe égalité, distorsions de concurrence fraude fiscale, redressements fiscaux
L'appellation d'organismes sans but lucratif regroupe plusieurs types d'organismes, parmi lesquels les associations régies par la loi de 1901, congrégations religieuses, associations régies par la loi locale maintenue en vigueur dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, les fondations reconnues d'utilité publique (décret en CE) et fondations d'entreprises. En pratique, les plus nombreuses et celles dont l'action est la plus importante sont les associations. La loi du 1er juillet 1901 les définit comme étant « la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d'une façon permanente leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ». Cette définition signifie que la démarche de ces personnes doit être désintéressée et que l'association n'est pas guidée par la recherche du profit. A cet égard, l'association s'oppose à l'entreprise commerciale qui a, par essence, vocation à réaliser des profits. Il en va de même pour l'ensemble des organismes sans but lucratif.
Toutefois, l'impôt sur les sociétés s'applique normalement à l'ensemble des personnes morales de droit public ou de droit privé. Il est donc susceptible de concerner des collectivités autres que les sociétés à condition toutefois qu'elles soient dotées de la personnalité morale.
En théorie, le champ d'application de l'impôt sur les sociétés est donc indépendant de la forme juridique des collectivités en cause, du but qu'elles poursuivent ainsi que de la nature des revenus dont elles jouissent.
En pratique, néanmoins, ces associations et plus généralement les organismes réputés être sans but lucratif ne sont pas en principe soumis aux impôts dus par les structures exerçant une activité commerciale (notamment la taxe sur la valeur ajoutée, l'impôt sur les sociétés et la taxe professionnelle).
Ce régime privilégié résulte d'une volonté des pouvoirs publics de favoriser le secteur associatif.
Une instruction du 15 septembre 1998 a eu pour but de mettre en place une démarche objective et précise visant à vérifier la réalité du but non lucratif d'une association. Toute la problématique du régime fiscal des associations réside dans la difficile conciliation de deux objectifs : encourager le développement des activités sociales et d'assistance des associations par un régime fiscal de faveur d'une part, et lutter contre la fraude fiscale en contrôlant la qualification d'activités non lucratives.
A travers cet exposé seront présentées les spécificités des régimes fiscaux applicables aux associations et organismes à but non lucratif.
Lecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lectureUne entreprise dénommée JOJO & FILS créée le 1er février 2015, inscrite au RCCM...
avec notre liseuse dédiée !
et sans publicité !
Contenu garanti
Le terme "logistique" a été emprunté au domaine militaire et concerne la gestion des flux d'approvisionnement, de stockage et du transport des biens.
120 documents clés