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Louis Vuitton est une entreprise française de maroquinerie et de prêt-à-porter de luxe fondée en 1854 à Paris. Son créateur du même nom (1821-1892) quitte son foyer d'Anchay en 1837 et monte à Paris pour travailler comme malletier. En quelques années, Louis Vuitton a acquis la réputation d'être un très bon artisan parmi la haute société en s'occupant notamment de la toilette de l'épouse de Napoléon III, Eugénie de Montijo.
Alors que la machine à vapeur révolutionne les transports, Louis Vuitton saisit alors sa chance en 1854 pour créer des bagages novateurs et ouvre son propre atelier de confection dans la rue neuve des Capucines. Il innove en créant une nouvelle forme de bagages avec des formes carrées et plates, plus pratiques et plus faciles à empiler que les malles aux couvercles bombés de l'époque. La qualité de ses malles est reconnue et le succès amène le jeune entrepreneur à s'agrandir et à emménager dans un atelier plus grand à Asnières en 1859. Avec son fils Georges, il commence à s'internationaliser à la fin du XIXe siècle en ouvrant des boutiques à Londres, New York et Philadelphie.
C'est à cette période qu'est créé le fameux monogramme "LV" pour lutter contre la contrefaçon grandissante.
[...] forces de Porter - Louis Vuitton Présentation de l'entreprise Louis Vuitton Louis Vuitton est une entreprise française de maroquinerie et de prêt-à-porter de luxe fondée en 1854 à Paris. Son créateur du même nom (1821-1892) quitte son foyer d'Anchay en 1837 et monte à Paris pour travailler comme malletier. En quelques années, Louis Vuitton a acquis la réputation d'être un très bon artisan parmi la haute société en s'occupant notamment de la toilette de l'épouse de Napoléon III, Eugénie de Montijo. [...]
[...] L'entreprise Louis Vuitton a réalisé un chiffre d'affaires de 5,5 milliards d'euros en 2021. Les 5 forces de Porter de Louis Vuitton C'est à Michael Porter, professeur de stratégie à l'université de Harvard, que nous devons le modèle des cinq forces de Porter élaboré en 1979. Il s'agit d'une méthode stratégique d'analyse adaptée à une entreprise qui lui permet de considérer cinq dimensions sur lesquelles elle peut agir afin d'optimiser son avantage concurrentiel. Ces dimensions sont les concurrents, les produits de substitution, les clients, les entrants potentiels et les fournisseurs. [...]
[...] Le commerce de gros jouit d'un certain pouvoir de négociation, mais celui-ci est également limité. En proposant à ses clients des produits d'excellente qualité et en jouant sur la rareté, les coûts du changement psychologique sont élevés et ses clients savent qu'ils ne trouveront pas des produits similaires et à un meilleur prix ailleurs. De plus, Louis Vuitton offre un service de personnalisation de ses malles et accessoires et la recherche d'un produit unique et à leur image est quelque chose de très recherché par sa clientèle qui sait également qu'elle ne peut pas obtenir une telle exclusivité partout ailleurs. [...]
[...] Enfin, Louis Vuitton a constamment innové tout en restant fidèle à ses valeurs. La marque a collaboré avec une multitude de designers, d'artistes et de marques comme elle l'a fait récemment avec Supreme, une marque de streetwear qui lui a permis de toucher un public plus large. La menace de nouveaux entrants Les barrières à l'entrée ont été réduites avec internet et de nouveaux entrants peuvent vendre leurs produits en ligne. Toutefois, la menace reste faible, car il est difficile d'égaler la renommée et le prestige de Louis Vuitton aujourd'hui. [...]
[...] Leur pouvoir est également réduit, car ils ne sont pas concentrés sur une seule région et ils sont nombreux. La menace de produits de substitution La menace est modérée, car s'il existe beaucoup de produits de substitution et à des prix beaucoup plus abordables sur le marché, leur qualité est bien moindre par rapport à ceux vendus par Louis Vuitton. L'entreprise fait face à de nombreux acteurs présents sur les segments du moyen et haut de gamme ou les grandes enseignes comme Zara et H&M qui répondent plus à des logiques de gros volumes, mais ces substituts n'appartiennent pas à l'industrie du luxe. [...]
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