Management, Marque employeur, fidélisation organisationnelle, image sociale, avantages de la marque employeur, conséquences salariales, fidélité des salariés, approche attitudinale, approche comportementale, modèle ELVN
Le terme «marque employeur» a été introduit publiquement pour la première fois en 1990 (Barrow, S.), et défini par Simon Barrow, président de People in Business, et Tim Ambler, Senior Fellow de la London Business School, dans le Journal of Brand Management en décembre 1996. Ces derniers l'ont défini comme «l'ensemble des avantages fonctionnels, économiques et psychologiques inhérent à l'emploi et avec lesquels l'entreprise, à titre d'employeur, est identifiée» (p. 187). Pour ces derniers, le rôle principal de la marque employeur est de fournir un cadre cohérent pour la gestion et permet de simplifier et de cibler les priorités, d'augmenter la productivité et d'améliorer la rétention des talents, ainsi que d'inciter ces talents à l'engagement. Depuis que ce terme est apparu, il a été largement adopté par la communauté mondiale des praticiens et des chercheurs en gestion. Minchington (2005) définit la marque employeur (Employer Branding) comme une image organisationnelle qui reflète un meilleur endroit de travail dans l'esprit des employés que ce soit en interne qu'en externe. La marque employeur revoie donc une image de l'entreprise comme étant un lieu où il fait bon travailler autant dans l'esprit des salariés que celui des principaux intervenants du marché.
[...] Les auteurs s'appuient sur Ritson (2002) pour soutenir que les entreprises ayant une forte marque employeur peuvent potentiellement réduire le coût d'acquisition des employés, améliorer les relations avec les employés, augmenter la rétention des employés et même offrir des salaires inférieurs pour un personnel comparable à des entreprises avec des marques employeurs moins impressionnantes. Conséquences envers les salariés La marque employeur peut avoir plusieurs conséquences envers les employés. Le développement d'une stratégie de marque employeur peut apporter des bénéfices à l'entreprise quand elle est faite dans le bon sens. Ces bénéfices incluent : - Augmenter la rétention des employés. [...]
[...] Déterminants de la FO La fidélisation organisationnelle n'a pas une définition universelle à cause de ses multiples facettes. Perreti et Swalhi (2007, p.279) proposent la définition suivante qui semble faire plus d'unanimité parmi les chercheurs : « La fidélité organisationnelle est alors une faible propension à rechercher un travail, un attachement affectif et une efficacité dans l'exécution des activités qui contribuent au noyau technique de l'organisation (la performance dans la tâche), et une contribution à l'entretien et à l'enrichissement du contexte social et psychologique de l'organisation ». [...]
[...] La marque employeur développe la confiance et la satisfaction qui mènent tout droit à la compétence. Satisfaits, les employés vont être plus productifs et ce trait de caractère fera du bien à l'entreprise. D'après Meyer et Smith (2000) ; Stinglhamber et Vandenberghe (2004) instaurer une politique de fidélisation au sein de l'entreprise favorise les engagements de type affectif et normatif. Ces auteurs citent la gestion des carrières, des plans de développement des compétences, de meilleures conditions de travail telles qu'une bonne dose d'autonomie, beaucoup de variétés et des avantages sociaux comme éléments qui renforcent la fidélisation des employés. [...]
[...] Dans leurs travaux se dessinent trois approches dans la définition du concept. Les approches attitudinales, comportementales et mixtes. Approche attitudinale Suivant cette approche, la fidélité du salarié est « une disposition psychologique, un ressenti du travailleur vis-à-vis de son organisation ». Cette approche attitudinale a un certain nombre d'indicateurs qui sont : l'identification (avec Boroff et Lewin, 1997), l'attachement (Leck et Saunders, 1992), l'engagement (Allen et Meyer, 1990 ; Johnson et al., 2009 ; Sverke et Goslinga, 2003 ; Yee et al., 2009) et l'intention d'absentéisme ou de performance. [...]
[...] C'est la raison pour laquelle des auteurs comme Meyer et Allen (1997) appréhendent le désir de rester dans l'entreprise à travers l'implication affective. Cette implication affective se caractérise par des comportements altruistes et par des démonstrations de consciences professionnelles des employés qui traduisent leur soutien indéfectible à l'entreprise (Borman & Motowidlo, 1993). Dans leur recherche, Cézanne et Guillon (2013, p.135) se sont trouvés face à plusieurs déterminants de la fidélité organisationnelle. Individuel Les attributs propres à l'individu se rapportent à celles qui caractérisent l'employé de façon fondamentale, ainsi qu'à celles que l'expérience lui a permis d'acquérir. Steel, R. [...]
Référence bibliographique
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